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Sécurisation du jardin des Fontaines Saint-Léonard à Honfleur

Fin septembre prochain, le grand saule pleureur du jardin des Fontaines Saint-Léonard devra être abattu par les Services de la Ville. La raison ? Il est « mort d’épuisement physiologique », explique Julien Folliot-Villatte, gestionnaire du patrimoine arboré chez Pinson paysage, dans son compte-rendu de diagnostic du 1er août dernier.

Ce saule pleureur imposant, unique à Honfleur et bien connu des habitants, a été planté dans les années 80. En milieu urbain, les arbres se trouvent dans des conditions plus difficiles qu’en milieu rural. En ville, la longévité moyenne d’un saule pleureur se situe entre 40 et 50 ans. Notre saule pleureur, lui, a approximativement 40 ans. La mesure du diamètre de son tronc permet d’affirmer qu’il s’est développé normalement jusqu’à ce que les contraintes du milieu aient raison de lui.

Dans le cadre du plan de gestion du patrimoine arboré de la Ville de Honfleur, le responsable des Espaces Verts et Naturels, Sébastien Dessaux, et son équipe, demandent régulièrement l’intervention d’entreprises pour la réalisation de diagnostics des arbres. Après une première phase d’observation (stade de développement, forme, hauteur, diamètre du tronc…), les observateurs étudient l’état sanitaire, physiologique et mécanique de l’arbre, c’est-à-dire sa capacité de production d’énergie, la fiabilité de sa structure, sa cicatrisation ou encore la présence de pathogènes et parasites.

Ensuite, c’est par le biais d’une méthode mathématique que les risques sont étudiés. Une note finale est donnée à la santé de l’arbre, permettant ainsi une meilleure objectivation de l’évaluation des dommages et ainsi de l’action à mener.

Concernant notre saule : « Nous avons pratiqué une ‘frappe au maillet’ sur l’arbre lors de son évaluation. L’écorce s’est détachée largement nous permettant de voir qu’il était déjà mort. D’ailleurs, sous l’écorce, de petits insectes s’attaquaient déjà à la matière morte », rapportent les agents du Service Espaces Verts. Aussi, compte-tenu de sa localisation (au-dessus d’une allée piétonne et en plein centre historique très fréquenté), l’arbre, pour raisons de sécurité, sera abattu.

Quid pour le remplacer ? « Un autre arbre sera replanté, de la même essence ou d’une autre, avant la fin de l’année 2024 », s’engage Sébastien Dessaux, sur demande du maire de Honfleur, Michel Lamarre. « Comme il est mort de vieillesse et non de maladie, nous pouvons replanter à la même place. Cet arbre fait partie de l’histoire du quartier. »

Article publié le jeudi 5 septembre 2024